Retraite complémentaire : où demander la retraite complémentaire ?
Le système de retraite Français tel qu’il existe aujourd’hui a été mis en place en 1945. Il repose sur un régime de retraite contributif et solidaire entre les générations, les cotisations de ceux qui travaillent actuellement financent directement la retraite de ceux qui ne travaillent plus. Lisez cet article avant de faire vos cartons et de partir en retraite.
Le système d’une retraite complémentaire
En France, la retraite globale d’un salarié des entreprises privées se compose à la fois d’une retraite de base versée par l’Assurance Retraite (CNAV) à laquelle cotise chaque salarié en France et d’une retraite complémentaire versée par les caisses de retraite complémentaire ARRCO et AGIRC pour les cadres.
Où demander la retraite complémentaire ?
La retraite complémentaire du régime général est accordée par :
- la CARSAT qui est un acronyme signifiant : Caisses d’Assurance ce de la Retraite, de la Santé au Travail ;
- la caisse nationale d’assurance de vieillesse d’Île-de-France, (cela ne concerne que Paris, la capitale) ;
- la CGSS qui signifie Caisses Générales de Sécurité Sociale, cela ne concerne que la France d’outre-mer et non pas la métropole ;
- les CSS de Mayotte.
Les conditions d’éligibilité
Il existe des conditions d’éligibilité à la retraite, les voici résumées en quelques points :
- la retraite concerne les personnes qui sont nées le 01/01/1955 en France, car l’âge minimum légal de la retraite est à partir de 62 ans ;
- les demandeurs de retraite doivent réunir un certain nombre de trimestres de prime qui est déterminé par son année de naissance afin qu’ils soient admissibles à une pension à 62 ans ;
- la retraite de 65 à 67 ans, est l’âge du droit pour avoir une pension complète ;
- une fois que le demandeur de retraite a atteint un certain âge (c’est-à-dire 65 à 67 ans), il recevra la totalité de la rente peu importe le total de trimestres qu’il a cumulés.
Le salaire annuel moyen
Le salaire en moyenne chaque année est le salaire brut sur lequel les contributions ont été payées. La MCS est calculée à partir de la meilleure moitié de la carrière de l’assuré. Le taux maximal de la moitié est réduit d’un pourcentage déterminé par la différence entre le nombre de trimestres crédités et le nombre de trimestres requis pour profiter du taux maximum, compte tenu de l’âge de la personne et de la durée totale d’assurance. Le calcul le plus avantageux pour l’individu est utilisé. Le taux minimal est de 37,5%.
Quel est le mode de calcul des retraites ?
La durée totale d’assurance, y compris les périodes comptabilisées comme périodes d’assurance, est utilisée pour définir le taux de versement des pensions versées entre l’âge minimum légal de la retraite, ainsi que celui de l’ouverture automatique du droit à une pension à taux entier (allant de 62 et 67 ans et ça concerne les personnes nées après le 01/ 01/1955). Le taux entier de 50 % est dû aux personnes physiques ayant une durée totale d’assurance de 166 à 172 trimestres (selon l’année de naissance), âgées de plus de 67 ans (pour les personnes nées après 1955) ou appartenant à des catégories particulières (personnes inaptes au travail, un taux de gravité du handicap permanent d’au moins 50 %, les demandeurs d’une pension de handicap, les mères de famille ouvrières ou les anciens combattants).
Les périodes d’emploi à l’étranger
En France, et en fonction de quelques conditions, lors de la définition du taux de versement de la retraite, vous pouvez comptabiliser les années de carrière à l’étranger dans un pays en ayant signé une convention de sécurité sociale.
Selon la loi française, les années de carrière effectuées à l’étranger ayant pu payer des cotisations de rachat achevé avant le quatrième mois de l’année 1983 sont comptées comme période d’assurance pour définir le taux de retraite minimum légal une fois que la personne atteint l’âge du taux de pension.